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Le chemin de fer à Quiévrain

Le chemin de fer arrive à Quiévrain le 7 août 1842, prolongement de la ligne du Midi Bruxelles-Paris

Le 14 novembre suivant la jonction avec le réseau français est opérée, Quiévrain devient ainsi un important point frontière. Dès octobre 1845 des trains internationaux circulèrent entre Bruxelles et Valenciennes, prolongés jusqu’à Paris en 1846.

La gare va rapidement se développer, un premier bâtiment en bois est remplacé en 1866 par l’imposante construction actuelle. D’inspiration résolument française la gare abritait, à droite de l’entrée principale, les divers services du chemin de fer et à gauche le bureau des douanes et de la police des frontières.

La gare de Quiévrain hier (grandeur)
La gare de quiévrain aujourd’hui (décadence)

Le chemin de fer va attirer des industries prospères : un gazomètre, l’atelier d’effilochage Rolland, la fonderie Wallet, la sucrerie Olivier et des fours à coke.

A partir de 1873, Quiévrain est également le terminus de la ligne 98 venant de Mons par Warquignies et Dour.

Dans le quartier de la gare était également situé le dépôt vicinal dont les bâtiments existent toujours. En 1888 les trams à vapeur Valenciennes-frontière sont prolongés jusqu’à la gare tandis que le 10 novembre 1890 est mise en service une ligne vers Roisin par Baisieux, Angre et Angreau. Une seconde ligne verra le jour en 1922 pour relier Quiévrain à Montroeul-sur-Haine.

Trams à vapeur devant la gare de Quiévrain